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Ici et Là
30 octobre 2007

Un dimanche à Madrid

Un dimanche ensoleillé à Madrid.

En ce moment, les touristes profitent joyeusement de l'automne vert brillant que leur offre notre capitale espagnole. Ils s'attablent en terrasse et font fleurir leurs belles têtes blondes à tous les coins de rue. Ils ont bien raison.

De notre côté, nous sommes partis, comme toujours, en quête de verdure et d'espaces de tranquilité. Deux arrêts de métro plus tard, nous voici à Casa de Campo. Il y a encore quelques années, ce territoire immense était rattaché au Palais Royal et appartenait à la famille royale. Celle-ci l'a finalement offert aux madrilènes pour qu'ils aient un endroit où se reposer de la ville, à quelques mètres de l'urbanisation. Quelle généreuse idée !

Le terrain est immense et vallonné. Aux abords du lac qui sépare la ville de ce hâvre de paix, plusieurs petits restaurants se sont installés. On peut s'y attabler pour déguster des sardinas asadas, une bonne paella ou un chuleton de ternera roja...Rien de plus simple et succulent. Dans cet endroit encore proche de la ville, nous ne voyons déjà plus de touristes, mais uniquement des espagnols qui sont visiblement tous des habitués des lieux. C'est leur sortie du dimanche.

Lorsque nous nous éloignons de cette zone pour nous égarer à notre guise, nous croisons quelques immigrés sud-américains mais déjà pratiquement plus d'espagnols. Ici c'est une partie de foot entre l'Ecuador et l'Argentine, là c'est un pique-nique d'Uruguayens. Finalement, du haut d'une colline, c'est tout un atroupement latino-américain qu'il nous est offert d'observer : barbecues, buffets divers, danse, musique, et beaucoup de sourires aussi. Nous restons là de longs instants, étrangers à la fête mais désireux de la partager. Un petit bout d'Amérique aux abords de Madrid.

Et je me dis que j'irais bien là-bas. Je retournerais bien à San Luis Potosi manger des tacos al pastor, j'irais bien me perdre dans les rues de Buenos Aires, esquisser quelques pas de tango, j'irais bien réciter un poème de Neruda en haut du Machu Pichu... Un jour peut-être.

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