Anecdotes en vrac

Vendredi 06 avril 2007

Hier, Jeudi Saint. journée à Cuenca

Lever aux aurores. Deux heures de bus. Journée d'hiver froide et ensoleillée. Cuenca est un petit bourg perché sur une colline. Classé au patrimoine mondiale par l'Unesco. Ses "casas colgadas" sont de hautes maisons qui se sont construites à flanc de roche. Plutôt joli mais moins impressionant que les maisons troglodytes. Visite du musée d'art moderne. Comme beaucoup de musées d'art moderne, je reste très sceptique quant à l'appelation "art"...Balade au grand air ; c'est bien agréable même si la fatigue se fait sentir. Nous avons la chance de pouvoir assister à une procession. Je vais encore une fois remettre ça mais...comparé à Séville... Enfin, j'étais tout de même bien contente de revivre ce moment de ferveur populaire...

Aujourd'hui, Vendredi Saint

Madrid dort...Madrid se recueille. Tout est fermé. Il paraît que si je cherche bien, j'aurai la chance d'apercevoir une ou deux processions. Mais il pleut... je ne sais pas si les Vierges pourront sortir.

Et les pigeons ?

Vous ai-je dit que notre appartement était entouré de pigeons volages ? Du matin jusqu'au soir, ils n'arrêtent pas. De voler bien sûr ; de s'agiter, en somme. Toujours est-il que leur présence commence à bien se faire sentir...Lorsque nous voulons aérer l'appartement, l'air du dehors est irrespirable...

Et le nuoc mam ?

Enfin. Je l'ai trouvé. Ironie de la situation, nous habitons dans le quartier chinois. Mais je ne  vous l'apprendrai pas : qui dit chinois ne dit pas vietnamien. Et les chinois ont beau avoir inventé la poudre à canon et bien d'autres choses encore, ils ne détiennent pas le monopole du nuoc mam. Ils ne le connaissent même pas... En tous cas les chinois de Madrid. Quel mépris envers l'élixir odorante de la cuisine vietnamienne. Depuis mon arrivée, je parcourais sans succès tous les magasins asiatiques à la recherche de ce condiment sans lequel aucune préparation viet digne de ce mon ne peut s'imaginer... Mercredi, à force de recherches très poussées, j'ai enfin trouvé. J'ai eu envie d'embrasser la vendeuse mais ma retenue asiatique m'a interdit de me prêter à de telles actes. En tous cas, me voilà rassurée. Je vais pouvoir empuanter mes voisins les pigeons autant qu'ils le font.